Famille Adalbert Gilbert (Déséline Auclair)
La famille d’Adalbert Gilbert habitait le 154 rang Langevin au moins à partir possiblement des années 30 car monsieur Gilbert fut maire de 1931 à 1937, puis de 1939 à 1951.
Probablement cultivateur et bûcheron comme la plupart des premiers résidents d’ici, après avoir épousé Déséline Auclair, ils eurent plusieurs enfants. Grâce au registre des naissances inclus dans le Livre du 75ème et aux souvenirs de certaines personnes, les noms de Georges, Albert, Gédéon, Aurore (décédée en juillet 1927 à 10 ans), Alcide, Florian, Blandine, Raoul (décédé en mai 1972 à 62 ans), Géraldine (Sœurs de la Miséricorde) et Réal (décédé enmars 1993 à 72 ans) ont été retrouvés. Impossible de savoir s’ils ont eu d’autres enfants.
Leur fils Florian s’installa au 192 rang Saint-Édouard, épousa Gilberte Gilbert (Romuald) et y éleva sa famille. Il fut également maire de 1972 à 1977. Sa maison du rang Saint-Édouard avait été construite par son oncle Georges Gilbert (Adalbert) qui l’avait habitée plusieurs années auparavant avec son épouse, Rose-Anna Gagnon. Florian Gilbert l’avait achetée d’Eugène Bélanger, époux de Marguerite Rodrigue (Pierre).
Adalbert Gilbert est décédé en janvier 1968 à 84 ans et son épouse Déséline Auclair en avril 1970 à 85 ans.
Consultez le document de la famille Gilbert en cliquant sur l'image ci-dessous.
Famille Adélard Bouffard (Rose-Anna Lambert dit Cordélia)
Adélard Bouffard (Georges) naquit en décembre 1882 à Saint-Narcisse de Beaurivage et mourut en mai 1969 à l’âge de 86 ans à Sainte-Germaine. Il épousa Rose-Anna Lambert (dit Cordélia) en juin 1913.
Quelque peu avant son mariage, il vint travailler dans un moulin à scie du rang Langevin appartenant à Arthur Reny qui le lui vendit en 1913. Ce moulin dont l’énergie de fonctionnement était tirée de débris de bois et de bran de scie accumulés était à la fois un moulin à scie (production de bois de construction, planage et bardeau de cèdre) et un moulin à farine.
Les Bouffard habitaient une maison du rang Langevin, proche du moulin à scie mais pas du même côté du rang. Elle a été vendue par Adélard Bouffard en 1949 à Jos Pomerleau en même temps que le moulin à scie. Au décès de ce dernier, son fils Jean-Luc Pomerleau la vendit à William Rancourt qui la déménagea à Saint-Prosper dans le coin de l’église. Elle y existe toujours.
Adélard et Cordélia eurent 11 enfants tous nés à Saint-Philibert : Ida, Lionel, Lucien (décédé en juin 1920 à 4 ans), Ligorie (décédé en décembre 1937 à 20 ans), Laurien, Marcelle, Abel, Gilberte, Patrice, Jean-Denis et Dionis
Famille Alfred Brochu (Anna-Marie Morin)
Le Livre du 75ème de Saint-Philibert à la page 293 nous apprend qu’Alfred Brochu et Anna-Marie Morin ont vécu 56 ans dans la maison et la ferme qu’ils avaient achetées de Jean-Thomas Lamontagne, marchand général de Morrissette Station. C’est le 429 rang Langevin. Alfred Brochu avait acquis cette maison de Thomas Loignon qui était allé, avec son épouse, vivre quelques années à Sainte-Aurélie. Quand Thomas et son épouse étaient revenus ici, ils avaient acheté la ferme de Phydime Simard au 387 rang Langevin.
Alfred Brochu était le fils de Georges Brochu et d’Octavie Francoeur. Georges Brochu fut maire de Saint-Philibert de 1937 à 1939 et le père de Roméo et Gérard qui élevèrent aussi leur famille dans le rang Langevin : Roméo au 317 et Gérard au 341. Georges Brochu demeurait au 329 rang Langevin, maison ensuite habitée pendant longtemps par Victor Loignon (Albert) et sa famille.
Alfred et Anna-Marie se sont mariés en juillet 1931 et ont eu 12 enfants : Claire-Hélène, Roger, Claude, Raymonde, Louisette, Camilla, Annette, Francine, Julie, Gaétan, Paula et Lucie.
Leur fille Louisette épousa Louis Paquet (Arthur) et éleva sa famille au village.
Famille Alfred Lessard (Adèle Boucher)
Adèle Boucher, fille d’Eugène Boucher père et de Marie-Joséphine Roy, est née en mai 1882 à St-François de Beauce mais est déménagée jeune à Saint-Philibert avec sa famille. Alfred Lessard, fils de Joseph Lessard et de Rosalie Gilbert, est né en avril 1872 à Saint-Georges. Alfred et Adèle se marièrent en août 1900 à Saint-Georges et s’installèrent dans le rang Ste-Marguerite,secteur Saint-Georges pour y avoir 14 enfants.
Ces 14 enfants sont Rose-Anna, Alfred fils (dit Freddy), Edmond, Florida, Marie-Anne (dit Marie-Anna), Pierre-Wilfrid, Marie-Blanche, Lucienne, Henri, Adéline-Blanche, Madeleine, Gérard, Françoise et Maurice.
Leurs 2 fils aînés Alfred fils (dit Freddy) et Edmond de même que deux de leurs filles, Marie-Anna et Françoise s’installèrent à Saint-Philibert pour y élever leur famille.
Leur fils aîné Alfred (dit Freddy) (1902-1982) et son épouse Rosée Larochelle (1903-1956) s’installèrent au 455 rang F-Bégin pour y élever leurs 12 enfants. Trois de ces derniers firent aussi leur vie à St-Philibert. Cécile (1925-2007), épouse de Benoit Gilbert (Napoléon), vécut dans le rang F.-Bégin. André (1931-2012) (marié à Angéline Morin (Adrien)) demeura au 8505 rang Ste-Marguerite dans l’ancienne école de ce rang. Guy (1937-2014) (époux de Marie-Jeanne Fortier) exploita la terre familiale du 455 rang F.-Bégin. Néanmoins aucun de leurs descendants ne vivent ici maintenant.
Un autre de leurs fils, Edmond (1904-1981), époux de Florence Rancourt (1905-1945), s’installa au 465 rang F.-Bégin. Ils eurent 13 enfants et leur fille Gisèle (épouse en 1ère noces de Raymond Boucher (1937-1998) et en secondes noces de Robert Morrisette) habite toujours à Saint-Philibert de même que de ses enfants René et Sylvain Boucher.
Marie-Anne (dit Marie-Anna, (1907-1957)) épousa Henri Morin (Siméon) (1904-1972) et s’installa au 7330 rang Ste-Marguerite. Un de leurs 4 enfants, Raymond (époux de Yolande Bégin) s’installa aussi dans le rang Ste-Marguerite de même que son fils Denis (époux de Charlyne Gilbert).
Leur dernière fille Françoise (1923-1996) (épouse de Joseph Loignon (Albert) (1920-1997)) éleva sa famille au 518 rang Langevin. Leur fils Benoit et son épouse Carole vivent aussi à Saint-Philibert.
Adèle Boucher est décédée en août 1944 à l’âge de 62 ans et son mari Alfred Lessard en février 1946 à l’âge de 74 ans.
Famille Albert Loignon (Marie-Anna Gilbert, Marie-Louise Paquet)
Albert Loignon est le fils de Pierre Loignon et de Sophie Veilleux et le petit-fils de Zéphirin Loignon et de Martine Veilleux.
Il était le 5ème d’une famille de 15 enfants. Il avait 6 frères dont 3 seulement arrivèrent à l’âge adulte (Edmond, Gédéon et Hormidas). Albert et son frère Gédéon élevèrent leur famille respective dans le rang Langevin. Il avait aussi 8 sœurs dont 3 qui devinrent religieuses.
Né en avril 1882, il épousa en 1ères noces Marie-Anna Gilbert en novembre 1907 et s’installa alors à Saint-Philibert sur une des terres que son père Zéphirin avait achetée. Après quatre ans de mariage, sa 1ère épouse décéda et en octobre 1913, il épousait Marie-Louise Paquet, fille de Pierre Paquet et de Marie Poulin. Ils eurent 15 enfants: Lucienne, Henri, Philippe, Joseph, Bernadette, Marie-Ange, Madeleine, Anne-Marie, Yvonne, Victor, Pierre-Albert, Jean-Paul, Antoine, André et Rachel.
En 1968, Albert Loignon céda sa terre à son dernier fils André qui y éleva à son tour sa famille. Lui et son épouse Gabrielle Busque (fille de Mathias Busque et de Valentine Dulac de Saint-Georges) y vivent encore. Ils ont eu 5 enfants : Louis, Annie, Véronique, David et Nicolas.
Albert Loignon et son épouse vécurent 55 ans à Saint-Philibert et finirent ensuite leurs jours au Foyer Saint-Louis de Ville Saint-Georges.
Albert Loignon mourut en janvier 1973 à l’âge de 92 ans et son épouse Marie-Louise Paquet en décembre 1968 à l’âge de 74 ans.
Ses fils Philippe, Joseph, Victor, Antoine et André s’installèrent aussi à Saint-Philibert, tous dans le rang Langevin, et y élevèrent à leur tour leur famille.
Famille Arthur Paquet (Alvine Groleau)
Arthur Paquet est le fils de Gédéon Paquet et de Sara Gilbert. Alvine Groleau est la fille d’Herménégilde Groleau et de sa 1ère épouse Délina Champagne, tous de Saint-Philibert.
Arthur et Alvine se marièrent en juin 1921 en l’église de Saint-Philibert. Ils étaient ainsi le 4ème couple à s’y unir. Ils s’installèrent d’abord dans une maison qui serait aujourd’hui le 440 rue Principale mais qui brûla en 1929. Arthur se rebâtit en 1930 sur leur terre voisine du 448 rue Principale pour y élever 16 enfants (11 garçons et 5 filles).
Monsieur Paquet fut cultivateur de métier et propriétaire d’un moulin à scie acheté en 1924 d’Albert Toulouse. Il le revendit en 1928 à un monsieur Lemay de Dorset. Il fut également cuisinier d’abord chez John Breakey puis à Daquaam où son épouse Alvine et son fils aîné Aurèle l’accompagnèrent. En 1934, il alla au Labrador à titre d’explorateur de coupes de bois pour Édouard Lacroix. Il a aussi travaillé quelques années comme bûcheron, a tenu le bureau de poste de 1936 à 1940 et a été secrétaire de la municipalité de 1936 à 1963. Il travailla également quelques années comme entrepreneur aux États-Unis pour Willard Bolduc (Josaphat) à partir de 1953. Il fit plusieurs autres métiers avant de revenir définitivement à Saint-Philibert.
Le couple Groleau-Paquet eut 16 enfants : Aurèle, Valère, Laurent, Mariette, Roch (décédé en 1928 à l’âge de 10 mois), Rachel, Gilles, Louis, Roger, Noël, Gaston, Yolande, Catherine (décédée en 1945 à l’âge de 6 ans), Céline, Clément et Yvan.
Aurèle Paquet (Arthur) épousa Lucienne Boucher (fille d’Eugène Boucher fils et de Marie-Louise Gagné de Saint-Philibert) et s’installa à Saint-Côme. Il gagna sa vie en étant propriétaire d’un moulin à bois (Scierie Kennebec) qui passa au feu en novembre 1978.
Laurent, Mariette, Louis, Gaston, Yolande, Céline et Clément, après avoir chacun fondé une famille, s’installèrent à Saint-Philibert.
Laurent épousa Noëlla Paquet (Léonidas). Mariette épousa Roland Bernard. Ils tinrent dépanneur au village de 1977 à 1990. Gaston épousa Lise Roy. Yolande épousa Antoine Loignon (Albert). Céline épousa Pierre Paquet (Auguste). Clément épousa Yvette Maheux. Ils s’installèrent tous sur la rue Principale du village excepté Yolande qui vécut (et vit encore) dans le rang Langevin.
Noël Paquet (Arthur) tint pendant quelques années un petit garage de mécanique générale au 440 rue Principale. Il y avait également une pompe à essence sur place.
Mario, Stéphane et Manon Paquet (Laurent), Simon Paquet (Louis), Gaétan Paquet (Gaston), Yves Loignon (Yolange Paquet) sont tous des petits-enfants d’Arthur Paquet qui se sont, à leur tour, installés à Saint-Philibert.
Arthur Paquet est décédé en juillet 1979 à l’âge de 79 ans et demi et Alvine Groleau, en août 1980 à l’âge de 81 ans et demi.
Famille Auguste Fortin (Valéda Busque)
Auguste Fortin, fils de Joseph Fortin et de Philomène Ratté, épousa Valéda Busque, fille de Joseph Busque et d’Exelia Lessard.
Ils s’installèrent au 10 700 rang Sainte-Marguerite le 26 juillet 1926 dans une maison construite par Auguste Fortin et son père Joseph. Ils y élevèrent leurs 8 enfants : Georges-Aimé, Victor, Jeannine, Roland, Clermont, Émilien, Éva-Rose et Yvon.
Après la mort d’Auguste en octobre 1968 à l’âge de 74 ans, son épouse demeura encore de nombreuses années dans sa maison en compagnie de son fils Yvon. Ce dernier est décédé en septembre 2010 à 68 ans.
Leur petit-fils André Fortin (Émilien) et sa conjointe Sabrina Larochelle ont, depuis, quelques années repris la ferme familiale pour y vivre avec leurs enfants et y élever des alpagas.
Famille Auguste Paquet (Rose Bernard)
En 1936, après son mariage avec Rose Bernard, Auguste Paquet acheta la maison et la terre de Joseph Drouin du 466 rue Principale. Joseph Drouin (père de Wellie) en fut propriétaire de 1918 à 1936.
Auguste et son épouse Rose ont eu cinq enfants : Thérèse, Bernardine, Aline, Bernard et Pierre. Auguste fut cultivateur. En 1976, son fils Bernard fit l’acquisition de la maison de son père. Son autre fils, Pierre, est aujourd’hui propriétaire de l’ancienne terre paternelle. Tous les deux ont élevé leurs enfants à Saint-Philibert. Seul un des fils de Bernard s’est à son tour installé ici.
Rose Bernard mourut en juillet 1973 à 70 ans et Auguste Paquet en septembre 1976 à 71 ans et demi.
Auguste Paquet a été le parrain du carillon de l’église de Saint-Philibert tel que le confirme un certificat souvenir émis le 24 juillet 1928.
Famille Edmond Lessard (Florence Rancourt, Florence Lachance)
Petit-fils d’Eugène Boucher et de Marie-Philomène Roy du rang Sainte-Marguerite, Edmond Lessard (1904-1981) est le fils d’Alfred Lessard (1872-1946) et d’Adèle Boucher (1882-1944). Edmond naquit à Saint-Georges en mai 1904 et fut élevé à Saint-Philibert dans le rang Sainte-Marguerite.
Il épousa en 1ères noces Florence Rancourt, fille d’Alphonse Rancourt et de Délina Rancourt de Saint-Côme, en juillet 1927.
Après son mariage avec Florence Rancourt, il vint s’établir au 465 rang Saint-Charles (aujourd’hui rang F.-Bégin) et gagna sa vie surtout comme cultivateur et bûcheron.
Edmond et Florence eurent 13 enfants : Marie-Ange (décédée à 4 mois et demi), Lucille (décédée à 3 mois), Mariette, Louis-Georges (décédé à 10 ans), Noël, Rachel, Isabelle, Ernestine, Germain, Jean-Marie (décédé à 3 mois), Gisèle, Claude et Lise.
Florence Rancourt mourut subitement à l’âge de 40 ans en décembre 1945.
Edmond Lessard épousa ensuite en 2èmes noces, en avril 1951, Florence Lachance (1909-1992) de Saint-Georges. Ils n’eurent pas d’enfant viable.
Edmond Lessard mourut en mai 1981 à l’âge de 77 ans alors que sa 2ème épouse Florence Lachance mourut en juillet 1992 à l’âge de 83 ans.
Gisèle Lessard (Edmond) épousa en 1ères noces Raymond Boucher (Léo) et s’installa dans le rang Sainte-Marguerite à Saint-Philibert. Elle y vit encore entourée de deux de ses fils, René et Sylvain, qui s’y sont aussi installés pour élever leur famille
Famille Eugène Boucher (Marie-Louise Gagné)
Eugène Boucher (1838-1933) est en ligne directe la 7ème génération issue de l’ancêtre Jean Boucher. Eugène épousa Marie-Philomène Roy (1851-1932) le 28 mai 1872 à St-François de Beauce. Après avoir d’abord vécu dans le rang St-Joseph à Beauceville, ils vinrent s’établir au 8475 rang Ste-Marguerite à Saint-Philibert. Ils eurent 12 enfants : Joseph (1874-1959), Eugène (1876-1970), Aimée (1877-1960), Mary (1879-1939), Clarisse (1880-1969), Adèle (1882-1944), Siméon (1886-1931), Omer (1887-1975), Xavier (1890-1971), Napoléon (1891-1940), Delvina (dite Malvina) (1894-1984) et Joseph-Alfred (22 avril 1896-22 septembre 1896).
Eugène Boucher fils (1876-1970) (dit Blanc) épousa Marie-Louise Gagné (1888-1967) et eurent 17 enfants. Ils demeurèrent au 6850, puis au 8245 rang Ste-Marguerite et enfin au 423 rue Principale à St-Philibert. Leur fils aîné Léo (1909-1956) (mariée à Yvonne Gagnon (1911-1955)) eut 3 enfants dont un fils Raymond (1937-1998) (mariée à Gisèle Lessard) qui s’installa aussi dans le rang Ste-Marguerite. Il monta une entreprise de camionnage et d’excavation (R.Boucher & fils inc.) reprise à son décès par deux de ses fils René et Sylvain. Ces derniers se sont également bâti des maisons dans le même rang. Un autre fils d’Eugène fils, Armand (1915-1984) (époux d’Alice Morin (1921-2008)) s’installa lui aussi à St-Philibert au 6800 et ensuite au 6850 rang Ste-Marguerite. De même, leur fille aînée Louisette (épouse de Claude Morin) y a aussi élevé sa famille dans le rang Langevin.
Adèle Boucher (1882-1944), épouse d’Alfred Lessard (1872-1946), eut14 enfants. Leur fils Alfred (dit Freddy) (1902-1982) et son épouse Rosée Larochelle (1903-1956) s’installèrent au 455 rang F-Bégin pour y élever leurs 12 enfants. Trois de ces derniers firent aussi leur vie à St-Philibert soit Cécile (1925-2007), épouse de Benoit Gilbert, vécut dans le rang F.-Bégin. André (1931-2012) (marié à Angéline Morin) demeura au 8505 rang Ste-Marguerite (l’ancienne école de ce rang) et enfin Guy (1937-2014) (époux de Marie-Jeanne Fortier) exploita la terre familiale du 455 rang F.-Bégin. Néanmoins aucun de leurs descendants ne vivent ici maintenant. Un autre des fils d’Adèle, Edmond (1904-1981), époux de Florence Rancourt (1905-1945), s’installa au 465 rang F.-Bégin. Ils eurent 13 enfants et leur fille Gisèle (épouse en 1ère noces de Raymond Boucher (1937-1998) et en secondes noces de Robert Morrisette) habite toujours dans le rang Ste-Marguerite. Deux de ses enfants, René et Sylvain Boucher, y demeurent aussi. Une autre fille d’Adèle, Marie-Anne (dite Marie-Anna, (1907-1957)) épousa Henri Morin (1904-1972) et s’installa au 7330 rang Ste-Marguerite. Un de leurs 4 enfants, Raymond (époux de Yolande Bégin) s’installa aussi dans le rang Ste-Marguerite de même que son fils Denis (époux de Charlyne Gilbert). La plus jeune fille d’Adèle, Françoise (1923-1996) (épouse de Joseph Loignon (1920-1997)) éleva sa famille au 518 rang Langevin. Leur fils Benoit et son épouse Carole Goulet vivent dans le rang Ste-Marguerite.
Napoléon (1891-1940) (époux de Rose-Anna (dite Rosée) Gilbert (1899-1978)) éleva aussi sa famille à St-Philibert au 8475 rang Ste-Marguerite, soit sur la terre paternelle. L’ainé des enfants de Napoléon, Roland (1922-97) (époux d’Élisabeth Rodrigue (1928-2013)) s’établit au 8245 rang Ste-Marguerite. L’un des fils de Roland, Lawrence fit comme son père et se bâtit une maison dans le rang Ste-Marguerite. Le 5ème enfant de Napoléon, Rosaire (1926-2015) (époux de Carmelle Poulin (1928-2018)) s’installa au 6875 rang Ste-Marguerite. Claude, fils de Rosaire, s’est également bâti une maison dans le même rang. Enfin, Dominique (1931-1980), 8ème enfant de Napoléon (époux de Gisèle Veilleux) (1940-2000) passa également sa vie au 8475 rang Ste-Marguerite, maison où Eugène Boucher père éleva sa nombreuse famille. Aujourd’hui ses fils Denis et Martin vivent aussi toujours dans ce même rang.
Réf. : Généalogie Boucher de Gisèle Boucher (veuve de Jean-Luc Boucher (1929-2016) à Xavier à Eugène père).
Famille Gédéon Loignon (Zérila Poulin)
Gédéon Loignon (fils de Pierre Loignon et de Sophie Veilleux) épousa Zérila Poulin (fille de Marcellin Poulin et de Desanges Fecteau) et alla s’installer en août 1915 au 290 rang Langevin sur une terre.
Ils eurent 12 enfants dont 5 décédèrent en bas âge : Marguerite, Gérard, Valérie, Georgianne et Marcel. Leur survécurent Annie-Léa, Maurice, Delvina, Thérèse, Marie-Paule, Lucille et Mariette.
Zérila Poulin mourut wn juin 1931 à l’âge de 41 ans d’un cancer. Grâce à sa fille ainée de 19 ans, Annie-Léa, la famille ne fut pas dispersée au décès de leur mère.
Deux de ses enfants, Maurice et Thérèse, demeurèrent célibataires et prirent soin de leur père jusqu’à son décès en décembre 1977 à l’âge de 94 ans.
Famille Georges Simard (Hélène Auclair)
Georges est le fils d’Herménégilde Simard et de Marie Tremblay de Saint-Philibert. Son père devint veuf avec 3 jeunes enfants : Lucienne, Adrienne et Georges. Hélène est la fille d’Adalbert Auclair et de Léona Vachon de Sainte-Rose.
Georges et Hélène se marièrent en juillet 1953 en même temps que Marc Brochu (Eddy) et de Marie-Marthe Auclair (Adalbert).
Ils s’installèrent au 445 rue Principale dans une maison qu’Herméngilde Simard habitait depuis mai 1944. Il la céda, ainsi que la terre attenante, à son fils Georges, peu de jours avant son mariage. Début 1961, Georges démolit la maison et en construisit une nouvelle à la même adresse.
Georges gagna sa vie comme bûcheron aux États-Unis jusqu’en 1961 alors qu’il se blessa la main avec une scie mécanique. Hélène dut alors travailler pour faire vivre la famille. Elle fut d’abord femme de ménage mais ensuite engagée par la Commission scolaire régionale à titre de cuisinière. Il y travailla pendant 28 ans.
Georges et Hélène étaient les parents de deux enfants : Rénald et Julien. Ce dernier mourut subitement en juin 2003 à 36 ans.
Georges mourut en septembre 2006 à 82 ans et Hélène en août 2007 à 77 ans. Leur fils Rénald vit à Saint-Philibert.
Famille Herménégilde Groleau (Délina Champagne, Victoria Simard)
Herménégilde Groleau fut parmi les premiers colonisateurs de Saint-Philibert. Il était le fils de Jean Groleau et d’Agnès Doyon qui défrichèrent leur terre du 355 rang Langevin vers 1872. Herménégilde et sa famille y demeurèrent à leur tour mais déménagèrent vers 1924 au 381 rue Principale. On repère facilement sa grosse maison blanche en biais avec l’église sur les premières photos du village.
Herménégilde Groleau épousa en 1ère noces Délina Champagne qui décéda en janvier 1901 après lui avoir donné trois enfants : Alvine, Ernest et Georgianna.
Herménégilde Groleau épousa en 2ème noces Victoria Simard qui lui donna six autres enfants : Marie-Rose, Herméline, Éva, Marie-Anne, Esdras et Antoine.
Alvine Groleau (Délina) épousa Arthur Paquet (Gédéon) et eut une nombreuse famille de 16 enfants (Réf. : Famille d’Arthur Paquet et d’Alvine Groleau sur le site web) Ils s’installèrent au 448 rue Principale.
Ernest Groleau (Délina) épousa Léda Brochu en mai 1921 : le même matin que sa sœur Georgianna et Eddy Brochu (Georges). La jeune épouse avait 17 ans. Ils s’installèrent à leur tour au 355 rang Langevin où ils eurent 8 enfants : Colombe, Lorenzo, Gabrielle, Victor, Irénée, Hervé, Germain et Jeannine.
Colombe Groleau (Ernest à Délina) épousa Rolland Loignon (Thomas), s’installa dans au 605 rang Langevin et éleva 14 enfants.
Lorenzo Groleau (Ernest à Délina) épousa Marguerite Paquet de Saint-Côme en 1961 et reprit à son tour la ferme paternelle du 355 rang Langevin. Ernest et son épouse Léda Brochu déménagèrent alors dans la maison du 381 rue Principale au village.
Gabrielle Groleau (Ernest à Délina) fut secrétaire-trésorier de la municipalité de 1963 à 1967. Elle mourut en avril 1970 à l’âge de 39 ans.
Leur dernier fils Germain Groleau (Ernest à Délina) vécut toute sa vie avec ses parents au village.
Georgianna Groleau (Délina) épousa Eddy Brochu (Georges) en mai 1921. Ils s’installèrent au 433 rue Principale pour y élever leur famille. Elle fut longtemps la correspondante locale du journal régional. Elle mourut en mars 1967 à l’âge de 71 ans. Eddy Brochu épousa en 2ème noces la belle-mère de son fils Marc, madame Léona Vachon.
Marie-Rose Groleau (Victoria) passa sa vie au Connecticut.
Herméline Groleau (Victoria) épousa Wellie Simard en septembre 1946. Ils eurent 4 enfants : Henriette, Renaud, Maud et Jean-Pierre qu’ils élevèrent au 410 rue Principale. Herméline mourut en mars 1982 à l’âge de 67 ans et Wellie en novembre 1976 à 74 ans. Ce dernier fut maire de 1964 à 1972.
Éva Groleau (Victoria) épousa aussi un garçon d’ici, Wellie Drouin (Joseph). Ils s’installèrent au 494 rue Principale pour y vivre et y cultiver la terre. Ils eurent 5 enfants : Jeannette, Rédempteur, André, Irène et Hélèna. Leurs deux fils firent aussi leur vie à Saint-Philibert.
Marie-Anne Groleau (Victoria) épousa Georges Bolduc en juillet 1937 mais décéda à l’âge de 28 ans. Leur fils Charlemagne Bolduc fut confié pendant plusieurs années à son grand-père maternel Herménégilde et à sa tante Herméline.
Esdras et Antoine Groleau (Victoria) demeurèrent célibataires et vécurent plusieurs années dans une petite maison située au 403 rue Principale (emplacement actuel de l’ancien édifice municipal). Antoine mourut en janvier 1973 à 58 ans. Son frère Esdras mourut en janvier 1975 à 58 ans.
Herménégilde Groleau mourut en mars 1935 à l’âge de 63 ans et son épouse Victoria Simard en janvier 1963 à l’âge de 76 ans.
Famille Jean Caron (Georgette Caron)
Jean Caron (fils d’Odilon Caron et de Joséphine Boucher de Saint-Philibert) et Georgette Caron (fille de Georges Caron et de Léontine Grenier de Saint-René) se sont mariés en 1948 installés au 554 rue Principale. Ses parents Odilon et Joséphine vivaient en face, au 555 rue Principale.
Jean Caron faisait de la menuiserie pour gagner sa vie. À l’époque des armoires de veneer des années 50, il en installa dans beaucoup de maisons de Saint-Philibert. En 1945, il avait entrepris la construction de sa maison du 554 rue Principale.
Le couple Caron eut 3 enfants : Diane née en avril 1949, Jeanne d’Arc en juillet 1953 et Mario en novembre 1961. Diane et Jeanne d’Arc sont toutes deux décédées dans les dernières années.
Jean Caron mourut en avril 1978 à l’âge de 64 ans et Georgette Caron en août 1986 à l’âge de 62. Elle se remaria en 2ème noces avec Josaphat Gilbert de Saint-Gédéon en août 1982.
Leur fils Mario Caron (Jean) s’est installé près de la maison familiale qui a été vendue après le décès de madame Caron. Mario a 3 garçons : Maxime, Mathieu et Thomas.
Famille Josaphat Bolduc (Lydia Gagnon)
« Le 23 février 1919, une assemblée est organisée pour tous les intéressés à la nouvelle paroisse. La Fabrique, dès sa création, assumera la dette. Messieurs Pierre Rodrigue et Georges Gagnon sont autorisés à signer les billets d’emprunt au nom de la future paroisse. » (Extrait du Livre du 50ème de Saint-Philibert).
C’est cette note lue sur le Facebook du Centenaire de Saint-Philibert qui m’a incitée à en savoir un peu plus sur Georges Gagnon. Cela m’a amenée à faire connaissance avec les familles Gagnon et Bolduc du rang Langevin.
Mon histoire commence avec Georges Gagnon et son épouse Sara Lessard. Georges était originaire de Sainte-Rose de Watford. Il était le fils de Julien Gagnon et de Geneviève Fortin. Après avoir épousé Sara, il s’installa au rang Langevin. Ils eurent 9 enfants dont une fille nommée Lydia.
D’un autre côté, entre en scène Édouard Bolduc. Il est l’un des enfants de Lambert Bolduc et de Rose-Délima Veilleux de Saint-Côme. Après avoir épousé Alvine Bernard en juillet 1900, Édouard se construit une maison juste à côté de celle de Georges Gagnon, soit au 485 rang Langevin. Malheureusement, Édouard et son épouse meurent fin quarantaine : lui à 47 ans et elle 2 ans plus tard. Les quatre orphelins Bolduc sont alors élevés par des oncles et tantes de Saint-Philibert. L’un de ces quatre enfants s’appelle Josaphat.
Tous nos personnages principaux nous sont connus.
Comme me l’a si bien écrit une petite-fille de Josaphat Bolduc, seule une rangée de pommiers et la croix de chemin séparaient les terres des Gagnon et des Bolduc. Donc le 12 juillet 1921, Josaphat Bolduc (Édouard) épousa Lydia Gagnon (Georges) et alla s’installer au 485 rang Langevin, dans la maison bâtie par son père Édouard fin des années 1800. Le couple Bolduc-Gagnon eut 14 enfants dont huit arrivèrent à l’âge adulte.
En 1939, la famille Bolduc déménagea au 476 rang Langevin dans une maison neuve construite par Josaphat Tremblay pour les Bolduc. Josaphat Bolduc la vendit ensuite à Odilas Paquet en 1956 et déménagea à Saint-Georges. Leur maison du 485 rang Langevin, devenue propriété de Philippe Loignon (Albert), passa au feu le 23 décembre 2001. Un petit bungalow a ensuite été construit sur cet emplacement.
Lydia Gagnon est décédéeen janvier 1981 à l’âge de 77 ans et Josaphat Bolduc en avril 1986 à l’âge de 85 ans. Ils sont tous les deux enterrés au cimetière de Saint-Philibert (à droite dans la rangée du bord en entrant dans le cimetière).
……Et ce fut juste une petite phrase qui m’a donné le coup de pouce pour faire la connaissance de tous ces gens qui ont vécu à Saint-Philibert il y a un siècle et moins.
Un sincère remerciement à madame Linda Clermont qui m’a fourni des photos des familles Bolduc et Gagnon. Madame Clermont est fille de Jacqueline Bolduc (Josaphat). Celle-ci est née en septembre 1921 et est toujours vivante.
Famille Lauréat Létourneau (Rolande Morin)
Lauréat, fils d’Auguste Létourneau et d’Alice Paquet, a été élevé au 8350 rang Sainte-Marguerite à partir de 1942. Ses parents avaient acheté cette année-là la ferme de Joseph Rodrigue et de Rose-Anna Fortin qui y vécurent de 1907 à 1941. Leur fille Florentine Rodrigue fut la 1ère épouse (1939-43) de Louisda Morin (Joseph) du rang Langevin.
Rolande était la fille d’Alfred Morin et d e Florida Drouin de Saint-Philibert. Elle fut élevée dans le rang F.-Bégin. C'était la terre à côté de l'école de ce rang. Il reste encore une grange sr place et le terrain est toujours cultivé pour le foin. C'est à gauche juste après le chemin allant au village.
Lauréat et Rolande se marièrent en août 1964 et s’installèrent au 6815 rang Sainte-Marguerite pour y monter une ferme laitière qu’exploitent encore avec succès leurs deux fils Roger et Gaétan.
En 1991, ils déménagèrent au 8005 rang Sainte-Marguerite sur une propriété ayant appartenu au père de Rolande (Alfred) puis à son frère Jean-Paul et enfin à elle depuis 1976. Ils laissèrent la maison du 6815 à l’un de leurs fils.
Fait à noter, les 4 enfants du couple Létourneau-Morin se sont installés à leur tour à Saint-Philibert pour y élever chacun leur famille.
Lauréat Létourneau est décédé en août 2011 à 76 ans et Rolande Morin en octobre 2015 à 74 ans.
Famille Léo Boucher (Alice Morin)
Aîné de la famille d’Eugène Boucher fils (1876-1970) et de Marie-Louise Gagné (1888-1967), Léo Boucher naquit en avril 1909 à Saint-Georges et fut élevé à Saint-Philibert dans le rang Sainte-Marguerite.
Yvonne Gagnon, fille d’Hormidas Gagnon et d’Émilia Paquet de Saint-Côme est en octobre 1911.
Léo et Yvonne se marièrent en août 1934 à Saint-Côme et vinrent s’établir au 9185 rang Sainte-Marguerite. Léo Boucher gagna sa vie comme cultivateur et bûcheron. Ils eurent 3 enfants : Léonette (1935-2018), Réjeanne (née en 1936 et épouse de feu Yvon Busque de Saint-Georges) et Raymond (1937-1998).
Malheureusement, Yvonne Gagnon mourut en mars 1955 à l’âge de 43 ans et demi et Léo Boucher en juin 1956 à l’âge de 47 ans.
Leur fils Raymond épousa Giséle Lessard (Edmond Lessard) en septembre 1963. Il se construisit une maison voisine de la maison paternelle du rang Sainte-Marguerite, fonda une entreprise de camionnage et d’excavation (R. Boucher & Fils Inc.) que ses garçons ont repris après son décès en 1998 à l’âge de 61 ans. Deux de ses fils vivent aussi avec leur famille à Saint-Philibert.
La maison de Léo Boucher et d’Yvonne Gagnon du 9185 rang Sainte-Marguerite passa au feu fin des années 90. Elle était la « copie-miroir » de la maison de Pierre Rodrigue du 329 rue Principale.
Famille Louisda Morin (Florentine Rodrigue, Alice Brochu)
Louisda Morin était le fils de Joseph Morin et de Dometille Drouin. Joseph Morin venait du bas de la Paroisse de Saint-Georges-est (dans le secteur des antennes radio). Joseph achète en 1928 la ferme du 374 rang Langevin.
Joseph épousa Dometille Drouin (mariage à Saint-Georges en1888). Joseph Morin est décédé en 1931 à l’âge de 73 ans et son épouse Dometille Drouin en 1949 à l’âge de 78 ans.
Louisda épousa Florentine Rodrigue (mariage à Saint-Philibert en 1939). Ils s’installèrent au 374 rang Langevin. Florentine décéda en février 1943 à l’âge de 29 ans laissant 3 jeunes enfants (Gaston, Clermont et Claude).
Florentine était la fille de Joseph Rodrigue et de Rose-Anna Fortin (mariage à Saint-Georges en 1901). Florentine passa son enfance au 8350 rang Sainte-Marguerite (maison où vécut ensuite la famille d’Augustin Létourneau). Ses parents y vécurent de 1907 à 1942.
Louisda épousa Alice Brochu (mariage à Saint-Prosper en 1950). Alice était la fille d’Octave Brochu et d’Alvine Bolduc. De cette union naquit un 4ème fils, Luc.
Louisda était cultivateur. Il acheta en 1956 la terre voisine de Philibert Fortin (406 rang Langevin) et y déménagea. Son érablière doubla alors de capacité pour atteindre 8 000 entailles. Érablière qu’on qualifiait de grosse à l’époque. 6 hommes était nécessaire pour faire le travail. Alice faisait le dîner et s’occupait du train à l’occasion.
Alice Brochu est décédée en 1981 à l’âge de 72 ans et Louisda en 1985 âgé de 76 ans.
Louisda Morin fut maire de 1960 à 1964. Son petit-fils François (Gaston) est l’actuel maire de Saint-Philibert.
Anecdotes
• C’est la grand-mère paternelle de Louisda Morin, Clotilde Gilbert (Olivier Morin) qui trouva la 1ère pépite d’or dans la rivière Gilbert à Notre-Dame-des-Pins en 1846.
• Louisda se présentait comme Louisda à Jo-Livier-Toinon. Comprendre Louisda à Joseph à Olivier à Antoine Morin.
Famille Philias Loignon (Elmire Paquet)
Philias Loignon est le fils d’Olivier Loignon et de Marie Bernard et le frère de Thomas qui s’installa lui aussi dans le rang Langevin. Son épouse Elmire Paquet est la fille de Raphaël Paquet et de Desanges Gilbert.
Philias et Elmire se marièrent en 23 mai 1899 à Saint-Georges et s’installèrent au 283 rang Langevin où ils eurent 11 enfants.
Ce sont : Valérie (décédée à 10 mois en 1901), Marie-Rose, Léona (décédée à 8 mois en 1903), Albertine (décédée à 4 mois en 1904), Florian, Armandine, Albert (décédé à 3 jours en 1909), Paul-Arthur (décédé en 1927 à 16 ans et demi), Léo, Anna-Marie et Raymond.
Philias fut cultivateur, maçon et bûcheron et le 1er maire de Saint-Philibert en 1922-23.
Deux de leurs enfants Anna-Marie et Raymond s’installèrent aussi dans notre municipalité.
Anna-Marie Loignon épousa Charles-Édouard Doyon, fils d’Auguste Doyon et de Rose-Anna Gilbert, en juillet 1936. Avant son mariage, elle avait auparavant été deux ans institutrice dans le rang Sacré-Cœur à Saint-Prosper. Le couple Doyon-Loignon s’installa au 305 rang Saint-François-Xavier pour y élever leurs enfants.
Cette maison avait été construite par Auguste Doyon pour son fils et sa jeune épouse. Ils eurent 8 enfants. Leurs fils Jean-Luc et Roger vivent aussi à Saint-Philibert. Ce dernier, en collaboration avec son frère Michel, exploite une ferme forestière. Roger s’est fait construire une maison en 1989 à Saint-Philibert alors que Jean-Luc a pris la relève sur la terre familiale du rang Saint-François-Xavier. Anna-Marie Loignon est décédée en avril 2004.
Raymond Loignon était le benjamin de la famille de Philias et d’Elmire. Il est né en janvier 1916, a pris le relève de son père sur la terre familiale et a épousé Rose-Aline Rodrigue en août 1942. Ils ont eu 9 enfants : Yvon, Normand, Francine, Noël-Ange, Angélo, René, Alain, Raymonde et Paul.
Raymond Loignon est décédé en mai 1978 à 62 ans et son épouse Rose-Aline Rodrigue, en mai 2001 à 76 ans. La maison familiale a été vendue.
Aucun de leurs enfants ne s’est établi dans la municipalité mais leur fils ainé Yvon est propriétaire de l’ancienne érablière de son grand-père Philias Loignon. Elle est également située dans le rang Langevin à Saint-Philibert.
Famille Philibert Fortin (Délina Genesse)
Philibert Fortin et Délina Genesse, tous deux originaires de Saint-Georges, se marièrent en septembre 1914 et vinrent s’installer à Saint-Philibert dans le rang Langevin sur une terre que Philibert avait acheté en 1910. C’est aujourd’hui le 406 rang Langevin.
Philibert et Délina y élevèrent 13 enfants : Marie-Sara (décédée à 4 mois en 1915), Julienne (décédée à 7 ans en 1923), Yvette, Marie-Rose, Maria (elle devint religieuse) Armand, Florian, Adrien, Raymond, Louis-Philippe, Ferdinand, Marie-Ange et Edmond.
En 1956, Philibert Fortin vendit sa maison et sa terre à son voisin Louisda Morin (Joseph) qui y déménagea avec sa famille.
Philibert Fortin est décédé en mars 1970 à l’âge de 79 ans et Délina Genesse en janvier 1964 à 74 ans. Ils ont été inhumés au Cimetière de l’Assomption (Ville Saint-Georges).
Philibert fut conseiller municipal au siège no 2 (1942-44) et au siège no 3 (1944-48).
Anecdote
- Leur petite-fille Huguette Morin (Yvette et Lucien Morin) se souvient d’une école située à côté de la maison de son grand-père Philibert. Dans les faits, ce serait la 1ère école du rang Langevin. André Loignon (Albert) l’avait située aux environs du 420 rang Langevin…..ce qui concorde avec les souvenirs d’Huguette Morin dont les grands-parents demeuraient au 406 rang Langevin. Huguette Morin habite aussi à Saint-Philibert depuis plusieurs années.
Famille Pierre Rodrigue (Claudia Rancourt)
En 1854, Pierre Rodrigue (dit Petit) achète un lot tout boisé sur le chemin qui relie le rang Langevin au rang Ste-Marguerite, à peu près au centre. Il y exploite la sucrerie au printemps et, à temps perdu, commence à défricher la terre arable. Il y bâtit même une petite maison pour s'abriter quand il vient travailler sur son lot. C'est la 1ère maison du village de même que la 1ère école. Peu à peu d'autres maisons apparaissent dans le village : ce sera les débuts de Saint-Philibert. Un de ses fils, Pierre, s'installa ensuite sur le lot que son père avait défriché et y bâtit une maison (le 329 rue Principale) où il éleva sa famille.
Pierre Rodrigue fils (Pierre dit Petit) fut avec quelques autres très impliqué dans la fondation de la paroisse. Il faut lire le Livre du 50ème de Saint-Philibert pour en connaître toutes les péripéties. Finalement, les paroisses de Saint-Côme, Saint-Prosper et Saint-Georges cédèrent du territoire afin de fonder la paroisse de Saint-Philibert et ainsi permettre à ses habitants de vivre leur religion à proximité. Ils le réclamaient à l’Archevêché depuis une dizaine d’années.
Pierre Rodrigue (dit Petit) avait épousé Basilisse Fortin et ils finirent leur jour à Saint-Philibert chez leur fils Pierre. Pierre Rodrigue (dit Petit) mourut en mai 1922 à 94 ans. Il fut le premier adulte à être inhumé dans le nouveau cimetière paroissial. Son épouse Basilisse l’y rejoignit en avril 1928 à 82 ans. Sur les entrefaites, leur fille Anna mourut en décembre 1925 à 51 ans. Elle est aussi enterrée au cimetière de Saint-Philibert.
Pierre Rodrigue fils (Pierre dit Petit) épousa Claudia Rancourt. Dans le Livre du 50ème, voici intégralement ce que l’on dit de Claudia Rancourt. « Tous les matins de la semaine la messe a lieu à cinq heures, ensuite le déjeuner puis le travail toute la journée jusqu’à la noirceur, excepté le temps des repas. Madame Rodrigue, femme exemplaire, constituée d’une santé à toute épreuve, s’occupe d’entretenir tout ce monde y compris la cuisson du pain presque tous les jours, en plus de ses 10 enfants et du grand-père Rodrigue malade, aveugle, impotent et âgé de quatre-vingt-onze ans. »
Pour se remettre dans le contexte, ajoutons que l’on est à l’été 1919 lors de la construction de l’église. Cinq ouvriers engagés à temps plein logent chez Pierre Rodrigue. Ce sont Joseph et Gaudias Audet, fils de Georges Audet contremaître, Joseph Lacasse, beau-frère dudit contremaître, de même que Raymond et Ernest Morissette. S’ajoute ensuite l’abbé Joseph Audet : celui même qui avait préparé les plans de l’église avec son frère Georges. L’abbé Audet était un habile menuisier qui aimait venir donner un solide coup de main. Il évitait ainsi l’aller-retour journalier à Saint-Côme. De plus, à l’automne 1919, deux couvreurs, Henri Tanguay et Joseph Blais, sont engagés et prennent aussi pension chez Pierre Rodrigue fils. Le 25 décembre 1919, est célébrée la première messe dans la nouvelle église.
Claudia Rancourt mourut en janvier 1939 à l’âge de 61 ans et Pierre Rodrigue fils (Pierre dit Petit) en avril 1949 à l’âge de 80 ans.
Famille Réal Roy (Irma Gilbert)
Réal Roy est le fils de Louis Roy et de Marie-Anne Lacombe et le frère de Gérard Roy du rang Sainte-Marguerite. Son épouse Irma Gilbert est la fille de Léon Gilbert et de Célanire Veilleux.
Réal Roy et Irma Gilbert s’épousèrent en 1937 et vinrent s'établir dans une maison que Réal avait construit sur sa terre du rang Sainte-Marguerite (aujourd'hui le 7980 de ce rang). Ils y élevèrent neuf enfants : Normande, Andréa, Gilles, Guy, Yvon, Raymonde, Fabien, Claude et Lorraine.
En 1957 la famille Roy quitta Saint-Philibert avec leur maison. Celle-ci fut déménagée sur les terres du Séminaire à Saint-Georges. Réal Roy la leur avait vendue. Comme les prêtres avaient besoin d’un producteur laitier pour cultiver leurs terres, Réal Roy fut alors le locataire de leurs terres pendant 4 ans. Il s’installa ensuite à Saint-Georges-Ouest et fonda une entreprise agricole bien connue Ferme Réal Roy & Fils inc.
Réal Roy mourut en septembre 1985 mais déjà trois de ses fils Guy, Raymond et Claude avaient pris la relève de leur père. En 1999, Raymond et Claude prirent leur retraite à leur tour et Marquis Roy (Guy) devint l’unique propriétaire de la Ferme Réal Roy & Fils inc.. Son père Guy l’aide encore de manière ponctuelle.
Selon un article de La Terre de Chez-Nous du 24 juin 2015, le troupeau compte 350 sujets Holstein dont 150 vaches en lactation. Des plantes fourragères (trèfle, fétuque, sorgho et maïs fourrager) sont cultivées sur 240 hectares. À l’occasion de ce reportage de La Terre de Chez-Nous, Marquis Roy (Guy) déclarait : « Depuis trois ans, je nourris mes animaux avec plus de fourrage et moins de moulée. Je produis 177 kilos de quota par jour avec la même quantité de moulée que dans le temps où notre quota était de 95 kilos ». La Ferme Réal Roy & fils engageait 7 employés en 2015.
Le 25 avril 2015, la ferme était nominée pour le Jarret entreprise agricole lors du Gala de l’Entreprise Beauceronne. Le lien ci-après souligne cette nomination : https://www.youtube.com/watch?v=TmkUamf6zLA
La terre de Réal Roy à Saint-Philibert appartient maintenant à René Roy (Gérard).
Famille Robert Fournier (Germaine Bolduc)
Germaine Bolduc était originaire de Saint-Philibert. Elle était la fille de Godefroy Bolduc (Édouard) et de Marie-Louise Mercier et avait grandi au 393 rue Principale alors que sa mère y avait tenu le bureau de poste des années 40 au début des années 60.
Robert Fournier, son époux, était originaire de Montmagny. Ils se marièrent le en octobre 1940 et s’installèrent au 384 rue Principale. Ils louèrent cette maison appartenant à Antoine Groleau (Herménégilde) jusqu’en 1945. Ils en firent alors l’acquisition, y construisirent une annexe pour ouvrir ensuite un café-magasin tenu par madame Germaine pendant que son époux travaillait pour une Coop de la région. En 1961, lorsque sa mère prit sa retraite à titre de maîtresse de poste, le bureau de poste local déménagea dans leur magasin. En 1967 à l’occasion du Centenaire de la Confédération canadienne, un bureau de poste fut construit au 387 rue Principale. Madame Germaine continua d’y travailler jusqu’à sa retraite en 1981.
Le coin café rappelle de bons souvenirs à plusieurs ici. Madame Rachel Auclair racontait que lorsqu’elle est arrivée à Saint-Philibert (vers 1957 pour enseigner à l’école du village), le dimanche après la messe, les gens s’y réunissaient autant pour manger une crème glacée, boire une liqueur que pour y acheter des produits d’épicerie. On y trouvait également une pompe à essence Shell que l’on devait actionner à la main avant l’avènement de l’électricité en 1947.
Germaine Bolduc (Godefroy) était une femme très active qui organisa des soirées musicales dans les années 60 à la salle paroissiale. Elle faisait tirer des prix de présence qu’elle finançait en vendant non pas des billets mais des petits gâteaux Vachon sous lesquels il y avait un numéro pour le tirage. Elle fut aussi, avec madame Jeannine Breton (Barthélémie), l’instigatrice de la Fête des enfants.
Robert Fournier fut maire de la municipalité de 1951 à 1960.
Le couple Bolduc-Fournier a eu 5 enfants : Murielle, Bruno, Jocelyne, Jacques et Michel. Trois de leurs enfants formèrent un groupe de musique The New Stars qui s’est produit un peu partout dans la région.
Robert Fournier est décédé en mars 1980 à l’âge de 72 ans et Germaine Bolduc en avril 2009 à l’âge de 93 ans. Elle alla s’installer à Saint-Georges en 1987 et vendit alors sa maison de Saint-Philibert.
Famille Thomas Loignon (Claudia Gagnon)
Thomas Loignon est le fils d’Olivier Loignon et de Marie Bernard, le petit-fils de Zéphirin Loignon et de Martine Veilleux. Philias Veilleux qui éleva sa famille au 283 rang Langevin était son frère.
Thomas Loignon épousa Claudia Gagnon (fille de Pierre Gagnon et de Malvina Rodrigue) en juillet 1913 à Saint-Côme. Ils eurent neuf enfants: Léopold, Aimé, Valère, Camille, Rolland, Émilien, Lorenzo, Gabrielle et Georgette. Leur fils Valère fut le 2ème bébé à se faire baptiser à Saint-Philibert le 21 juillet 1920.
Thomas et Claudia passèrent la plus grande partie de leur vie à Saint-Philibert au 387 rang Langevin. Même s’ils ont connu les difficultés causées par la crise économique de 1929 mais ils ont traversé cette époque avec courage. Claudia est décédée en juin 1949 à l’âge de 55 ans et Thomas en février 1978 à l’âge de 88 ans. Ils ont été inhumés au cimetière de Saint-Philibert.
Dans le Livre sur Généalogie des Loignon, sa famille a indiqué que : « Le souvenir que l’on garde de Thomas Loignon est celui d’un homme réservé, attaché à sa famille, à son coin de terre et à sa foi. »
Émilien et Lorenzo Loignon (Thomas) demeurèrent dans la maison familiale du 387 rang Langevin jusqu’à leur décès. Émilien mourut en août 1988 à 62 ans et Lorenzo en septembre 1992 à 62 ans.
Rolland(Thomas) s’installa au 605 rang Langevin et épousa, en l’église de Saint-Philibert, Colombe Groleau (Ernest) en juillet 1949.
Ils eurent 14 enfants : Liane, Gaétane, Paulin, Michel, Jeannot, Rock, Claude, Linda, François, Renée, Guy, Guylaine, Pascal et Martin. Rolland Loignon gagna sa vie en tant que bûcheron dans le Maine. Colombe Groleau est décédée en avril 1990 à l’âge de 62 ans et Rolland Loignon quelques années plus tard.
Roch, Pascal et Martin Loignon (Rolland) se sont tous les trois installés à Saint-Philibert.
Famille Wellie Drouin (Éva Groleau)
Wellie Drouin est le fils de Joseph Drouin et d’Anna Cloutier et Éva Groleau est la fille d’Herménégilde Groleau et de Délina Champagne (1ère épouse de ce dernier).
En avril 1925, Wellie épousa Éva Groleau en l’église de Saint-Philibert. Ils s’installèrent sur la terre du 494 rue Principale et y élevèrent 5 enfants : Jeannette, Rédempteur, André, Irène et Hélèna.
Quand Wellie et Éva décidèrent de prendre leur retraite, ils vinrent s’installer au 388 rue Principale dans une maison où le père de Wellie, Joseph, et son fils Louis avaient déjà ouvert un magasin général dans un coin de la maison.
En août 1961, quand André (Wellie) épousa Rachel Auclair de Sainte-Rose, Wellie et son épouse Éva retournèrent au 494 rue Principale et ils y vécurent avec leur fils Rédempteur. Aujourd’hui la maison du 494 rue Principale a été vendue à un particulier et la terre a été reprise par deux des fils d’André Drouin. L’un de ceux-ci s’est également construit une maison et il y vit avec sa famille.
Eva Groleau (Herménégilde) est décédée en octobre 1983 à l’âge de 76 ans et demi et son époux Wellie Drouin en juillet 1993 à l’âge de 93 ans.
Famille de Wellie Simard (Marie-Alice Gagnon, Herméline Groleau)
Wellie Simard est le fils de Benjamin Simard et d’Amanda Poirier.
Benjamin Simard était le frère d’Herménégilde qui éleva sa famille au 445 rue Principale. Le fils d'Herménégilde, Georges, et son épouse Hélène Auclair y élevèrent ensuite à leur tour leurs deux fils.
Marie-Alice Gagnon était la fille de Georges Gagnon et de Sara Lessard du 499 rang Langevin et donc la sœur de Lydia Gagnon dont nous avons fait amplement connaissance (Réf. : Famille Josaphat Bolduc (Lydia Gagnon)).
Wellie et Marie-Alice s’épousèrent en juin 192. Ils eurent un fils, Denis, en septembre 1927. Madame Gagnon mourut en juillet 1928 à l’âge de 23 ans et demi.
Herméline Groleau était la fille d’Herménégilde Groleau et de sa 2ème épouse Victoria Simard du 381 rue Principale.
Wellie et Herméline s’épousèrent en septembre 1946 et vécurent au 410 rue Principale. Ils eurent quatre enfants : Renaud, Maude, Jean-Pierre et Henriette. Henriette mourut en juillet 1982 à l’âge de 26 ans.
Wellie Simard, à une certaine époque, s’enrôla dans l’armée américaine et il est bien possible qu’il participa à la Guerre de 1939-45. Il fut également maire de Saint-Philibert de 1964 à 1972.
Wellie Simard mourut en novembre 1976 à l’âge de 74 ans et sa 2ème épouse Herméline Groleau en mars 1982 à l’âge de 67 ans.