Crash du mont Obiou (France)
Les paroissiens de Saint-Philibert des années 50 connaissent la fin tragique du curé Paul-Émile Arseneault (1943-50). Il était en effet allé en bateau à Rome pour l’Année Sainte et assister à la béatification de Marguerite Bourgeois par le pape Pie XII. Il devait revenir en avion à bord du Canadian Pilgrim, surnom donné à l’avion après le 13 novembre 1950.
En effet, le 13 novembre 1950, à 14h16 l’avion décolle de Campiano avec à son bord 51 pèlerins et 7 membres d’équipage. À 16h44, le 8ème et dernier message de routine est enregistré. L’avion percute ensuite brutalement un sous-sommet du mont Obiou (Alpes, France). L’impact se produit vers 2 700 mètres d’altitude.
Comment expliquer une telle catastrophe aérienne ?
La septième hypothèse retrouvée dans le rapport du Français Maurice Bellonte, fameux navigateur, proposait en 1951 la meilleure explication de ce qui avait pu se passer le 13 novembre 1950 de 14 à 17 heures.
L'accident tiendrait à trois choses: le choix d'un trajet raccourci, de mauvaises informations sur la force réelle du vent d'ouest et des erreurs de navigation. Même si cette supposition ne résout pas tous les problèmes, la France, le Canada, le Québec, l'Église et les assurances s'en sont montrés officiellement satisfaits. Aucune commission fédérale ou québécoise n'a été instituée. Rien n'a été poussé plus loin. (Réf. : Fin tragique d’un pèlerinage- L’affaire du mont Obiou, par Louis-Edmond Hamelin, dans la revue Cap-aux-Diamants, no 23, automne 1990, pp54-57).
Les funérailles collectives des 58 victimes du crash du Mont Obiou eurent lieu en la Cathédrale de Grenoble. L’église était pleine et il semblerait que 30 000 personnes attendaient dehors. Les corps des 58 victimes traversent ensuite en cortège la ville de Grenoble à travers une haie estimée à 40 000 personnes en direction de la Chapelle St-Roch. En 1953, les corps seront transférés au cimetière de La Salette-Fallavaux.(Réf. : https//champsaur.net/category/uncategorized/).
Un Mémorial y sera ensuite inauguré le 13 novembre 2010 à l’occasion du 60ème anniversaire de la tragédie. Une œuvre de l’artiste Kamel Hattab intitulée L’Envol des anges rappelle la tragédie. Cette œuvre a été réalisée avec la participation d’un prof et des élèves du Lycée des Métiers et Services éco-habitat de Bains les Bains. Elle est faite de débris du DC4. (Réf. : https//www.aerosteles.net/stelefr-obiou-canadiens).
Grotte de madame Gisèle Lessard (Edmond)
Fin des années 90, suite au décès en sept mois de son mari Raymond Boucher (Léo) et de leur fils André, Gisèle Lessard a réussi en bonne partie à passer au-travers de ces deux épreuves en élaborant ce lieu de prière et de rencontre près d’une source naturelle située sur la terre familiale des Boucher dans le rang Sainte-Marguerite.
Une grotte artificielle abritant une statue de la Vierge Marie fut d’abord construite près de la source. Un chemin de croix complet se greffa ensuite à ce projet de même qu’une grande croix de bois au bout du chemin de croix.
Bien entendu, ses enfants de même que plusieurs amis l’ont encouragée et aidée à mener à bien ce projet.
Longtemps, pendant le mois de Marie, des gens se sont donné rendez-vous à la grotte pour la récitation du chapelet médité. De même, souvent l’été, suite à des invitations, on s’y rassemblait aussi pour des moments de prière et de méditation en pleine nature.
Madame Gisèle et sa famille entretiennent toujours ce lieu de recueillement.
Incendie de l'église (14 février 2009)
C'est arrivé le samedi soir de la Saint-Valentin en 2009 !
Mariages à St-Philibert au fil des années
Il est toujours possible d'ajouter des photos de couples qui se sont mariés à Saint-Philibert. Suffit de les faire parvenir à l'adresse courriel: [email protected] et d'y ajouter les informations suivantes: noms des mariés, date du mariage. Merci d'avance de nous aider à compléter cette page.
Nos différents curés
Le livre du 75ème de Saint-Philibert (pp 49-55) trace un portrait des premiers curés de Saint-Philibert soit ceux de 1920 à 1969. J’y ai pigé des informations pour faire ressortir les personnalités vraiment différentes de tous ces hommes d’Église.
Le 1er curé de Saint-Philibert, l’abbé Joseph Audet (1920-24) mena à bien les projets de construction de l’église et du presbytère.
Son successeur l’abbé Alphonse Beaumont (1924-28) avait, après la grand-messe du dimanche, pris l’habitude d’aller déjeuner en 20 minutes puis de revenir pour chanter les Vêpres et le Salut du Très Saint-Sacrement de manière à ce que le plus de gens possible y assistent. Il faut mentionner qu’à cette époque on devait être à jeun depuis minuit la veille pour communier. Les paroissiens devaient donc s’apporter un lunch pour manger pendant que le curé allait déjeuner. Pas besoin de dire que la journée du dimanche était bien entamée quand ils revenaient enfin chez eux.
Par contre le curé Beaumont, avec l’aide de ses paroissiens, fit installer un système téléphonique rudimentaire avec 4 ou 5 abonnés par ligne. Il organisa également, en 1927, une grande cérémonie pour la bénédiction des cloches.
Son successeur l’abbé Horace Labrecque (1928-32) fut, entre autres, très dévoué auprès des malades mais il avait aussi des principes religieux de son époque. Ainsi il dénonçait en chaire la danse !
Le curé J.-Arthur Poirier (1933-43) vécut une partie de la crise des années 30 à Saint-Philibert. Néanmoins cela ne l’empêcha, après autorisation de l’archevêché, d’emprunter 6 000.$ pour réparer l’église qui en avait grandement besoin. Également, une fois par année, en chaire, il donnait la liste détaillée de tous ceux qui avaient payé leur dîme. À cette époque, le paiement ne se faisait pas en argent. Ce pouvait, pour Untel, être 1 poche de patates, + 50 bottes de foin + une corde de bois, etc…et même les plus pauvres devaient payer leur dîme quitte à se priver encore plus.
Le curé Paul-Émile Arseneault (1943-50) a encore une certaine « célébrité locale » à cause de sa mort tragique en 1950. Il venait de la ville et fut très dépaysé d’aboutir dans une paroisse rurale sans électricité. De ce fait, il travailla beaucoup à l’électrification de sa paroisse. Ce projet se réalisa au printemps 1947 via une coopérative locale. Il mourut tragiquement dans un crash aérien sur le mont Obiou (France) le 13 novembre 1950. Il revenait d’un pèlerinage à Rome lors de l’Année Sainte. On peut toujours voir un monument rappelant cet accident devant le bâtiment multifonctionnel du 376 rue Principale.
En 1956, arriva l’abbé Charles-Eugène Houde (1956-62) dont les plus vieux se rappelle surtout comme étant l’instigateur de la Fête Champêtre. Les fonds alors recueillis aidaient à financer des travaux d'entretien à l'église: recouvrement en bardeaux d'aluminium pour la bâtisse et aménagement des parterres. Il organisa également une souscription pour acheter et installer une fournaise à l’huile dans l’église…..une amélioration appréciée de tous en hiver.
En octobre 1962, l’abbé Herméngilde Poulin (1962-69) entra en poste. Les gens qui l’ont connu l’appellent encore « le curé Mégille Poulin ». Il fut particulièrement apprécié de tous car c’était un homme actif qui mettait facilement la main à la pâte. En plus d’ajouter la vente de billetsvia des duchesses, il donna un nouveau souffle à la Fête Champêtre en invitant des majorettes de Québec lors de la parade du dimanche. Il organisa également des parties de hockey pour les jeunes. Il n’hésitait à les reconduire avec son auto lors de tournois dans les paroisses environnantes. À cette époque, les loisirs à Saint-Philibert prirent un nouvel essor autant en été qu’en hiver. Ce fut l’époque des premiers comités de loisir.
Notre église au fil des années
Vie paroissiale au fil du temps